Cet article pour donnera quelques idées sur ce qu’est une profession libérale et sur l’investissement en temps et en argent pour débuter une activité libérale. C’est pour cela que la motivation initiale compte beaucoup, ainsi que la volonté de dépasser tout obstacle qui pourrait se rencontrer tout au long de son parcours d’apprentissage, puis professionnel, pour réussir dans la voie choisie.

Les métiers en relation avec le bien-être, le développement personnel ou la connaissance de soi, font partie des professions libérales. Lors des réunions d’informations que nous effectuons en visioconférences, nous avons pu constater que les futurs professionnels méconnaissent l’investissement que cela représente lorsque l’on s’installe « à son compte ». C’est pour cela que nous vous invitons à réfléchir aux points suivants, ce qui contribuera à la réussite de votre projet professionnel.

  • Conseil N°1 – Le choix de son statut

Le statut d’auto-entrepreneur est le plus simple, de nos jours, pour débuter une activité professionnelle, sans frais surajouté. Le taux des charges sociales et fiscales est un % prélevé sur le chiffre d’affaires. Si celui-ci est égal à 0, les charges sociales sont aussi égales à 0. Le montant est à payer par mois ou par trimestre, ce qui est donc assez facile à gérer en terme de trésorerie, sans trop avoir de tâches administratives à faire.

  • Conseil N°2 – Prévoir un temps pour créer ses outils promotionnels

Être un entrepreneur, c’est accepter de mettre en place différentes actions pour se faire connaître. Il est préférable de débuter la création des éléments de communication, comme les cartes de visite, les flyers, les sites et blogs Internet, l’inscription aux réseaux sociaux, avant la fin des études. Mais cela ne va pas être suffisant ! Il va falloir aussi investir du temps pour aller rencontrer les gens.

  • Conseils N°3 – Gérer son entreprise

La gestion d’une entreprise, même individuelle, implique de prévoir des moments pour le côté administratif et comptable. Soit, vous êtes à l’aise avec tout cela, et alors, vous avez à prévoir un temps donné dans votre agenda. Soit, vous n’êtes pas à l’aise, alors, faîtes-vous accompagner par un expert dans le domaine. Ce qui libérera votre esprit pour autre chose.

  • Conseil N°4 – Développer son activité

Aujourd’hui, travailler en cabinet individuel ne suffit pas ! Un projet professionnel se réfléchit autour de plusieurs types d’activités, voire être alimenté par plusieurs méthodes choisies avec soins en tant compte de la manière dont on a envie d’accompagner les gens.

Par exemple, la sophrologie a cela d’intéressant qu’elle permet aux bénéficiaires de se doter de savoir-faire et de savoir-être pour mieux se connaître et se comprendre, afin de dépasser des difficultés en développant de nouvelles capacités en soi. La relaxation est une porte d’entrée pour lâcher prise rapidement sur les soucis du quotidien afin de prendre le temps de se ressourcer. L’EFT approche le domaine émotionnel afin de retrouver paix et sérénité en soi, quelque soit les situations vécues.

Il s’agit aussi de compléter ses domaines d’action : l’individuel, oui, mais aussi, la possibilités d’animer des groupes. Ce qui est intéressant autant pour le professionnel par rapport au prix de l’heure, mais aussi pour le public, car les tarifs en groupe sont plus bas que les tarifs en individuel. Il convient aussi de regarder du côté de l’entreprise, où les problèmes de stress et de burn-out n’ont jamais été aussi importants que de nos jours.

Enquête réalisée en mars-avril 2018 auprès de 54 Sophrologues Professionnels sur leur exercice de l’année 2017 :

  • 24 % ont travaillé en tant que Sophrologue entre 75% à 100% de leurs activités professionnelles totales
  • 39% des Sophrologues, entre 25% à 75%

Sur les 63% associant les 2 catégories précédentes :

  • 22% des sophrologues ont travaillé en séances individuelles, en groupes, et ont proposé des ateliers en entreprises (sans pour autant intervenir en terme de formation continue professionnelle) et ont gagné en moyenne 16315 euros brut/an (soit environ 1360 euros/mois).
    • En fonction de leur investissement en terme de part d’activités réservé à ce métier, le minimum de rémunération a été environ de 14400 euros/an (soit environ 1200 euros par mois), et le maximum a été environ de 24000 euros/an (soit environ 2000 euros par mois)
  • 41% des sophrologues ont travaillé seulement en séances individuelles, voire en petits groupes et ont gagné en moyenne 6138 euros brut/an (soit environ 511 euros/mois).
    • En fonction de leur investissement en terme de part d’activités réservé à ce métier, le minimum de rémunération a été environ de 2800 euros/an (soit environ 233 euros par mois), et le maximum a été environ de 12000 euros/an (soit environ 1000 euros par mois)
  • 37% des Sophrologues ont travaillé moins de 25% dans cette activité (inclus les bénévoles)

Il est donc important de bien organiser la gestion de son emploi du temps, pour avoir des plages horaires pour les rendez-vous de séances individuelles ou de groupe, des plages horaires pour la gestion de son entreprise, et des plages horaires pour faire du « commercial ».

  • Conseil N°5 – Être dans un esprit de réussite

Alors que la création de son entreprise est assez facile aujourd’hui, les doutes vont commencer à arriver au bout de 6 mois environ. Est-ce que le choix de ce métier est le bon ? Est-ce que la réussite va être là ? Est-ce que les bénéficiaires vont apprécier ce qui est fait ? Ces questions et d’autres encore, vont venir troubler l’élan et la motivation du démarrage. Et c’est là où il ne faut pas lâcher ! C’est là où la motivation de départ est importante, afin de continuer d’alimenter l’énergie pour les différentes démarches et actions entreprises, afin de faire connaître et de développer son activité. C’est là où la persévérance permettra de passer les obstacles et de gérer les « échecs » rencontrés.

La créativité est aussi primordiale pour créer régulièrement de nouvelles actions. Une entreprise qui stagne est une entreprise qui meure ! L’esprit de réussite est donc primordiale pour dépasser toutes les croyances qui pourraient alimenter le fait d’échouer.

Les supervisions professionnelles peuvent être intéressantes, lorsque l’on débute, afin d’avoir un professionnel expérimenté dans le métier, qui sera de bons conseils, et pourra aussi questionner votre pratique, votre posture, etc… afin de vous aider à dépasser les obstacles rencontrés, et ainsi, prendre plaisir à votre activité. Car le plaisir est important et est aussi source de réussite.

A RETENIR…

Un professionnel libéral a donc plusieurs domaines de compétences à développer :

  • Les compétences techniques : comment mener des accompagnements en individuels et en groupes, en fonction des méthodes apprises,
  • Les compétences entrepreneuriales et de gestionnaire d’entreprise : tout ce qui concerne la création, les tâches administratives, légales et comptables,
  • Les compétences de marketing et communication : tout ce qui concerne la présentation de votre entreprise, l’élaboration des flyers, site Internet, rencontre avec le public, etc… ce qui prend du temps à la création de l’entreprise et doit être planifié comme une activité en tant que telle sur son agenda !
  • Les compétences commerciales : tout ce qui concerne le développement de l’entreprise pour se faire connaître et reconnaître et ainsi, obtenir des marchés.

Alors ? Toujours partant-te pour créer votre entreprise ?

Si vous répondez « non », prenez encore un temps pour murir et maturer votre projet professionnel, avant de vous inscrire à une formation.

Si vous répondez « oui », c’est que vous êtes vraiment prêt(e). Vous vous donnez ainsi les moyens de réussir, non seulement votre formation, mais aussi votre future activité professionnelle. C’est donc le bon moment pour passer l’étape suivante, celle de déposer votre candidature à la formation de votre choix !